Browsing by Author "Anne-Marie Robert"
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Item Open Access Prévalence de l’état de stress post-traumatique (ESPT) au Canada pendant la pandémie de COVID-19 : résultats de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale(Health Promotion and Chronic Disease Prevention Branch (HPCDP) Public Health Agency of Canada, 2025-01) Murray Weeks; Danielle Marion; Anne-Marie Robert; R. Nicholas CarletonIntroduction Cette étude donne un aperçu descriptif de la prévalence de l’état de stress post-traumatique (ESPT) au Canada, en fonction des caractéristiques sociodémographiques, des variables liées à la santé mentale et des effets négatifs de la pandémie de COVID-19. Methods Les données ont été obtenues à partir des cycles 1 et 2 de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (ECSM), recueillies à l’automne 2020 (N = 14 689) et au printemps 2021 (N = 8 032). La prévalence de l’ESPT a été mesurée à l’aide de la liste de contrôle de l’ESPT pour le DSM-5 (PCL-5). Les associations transversales ont été quantifiées à l’aide d’une régression logistique tenant compte des caractéristiques sociodémographiques. Results La prévalence globale de l’ESPT était de 6,9 %. Les facteurs associés à une prévalence accrue de l’ESPT étaient le genre féminin, un âge plus jeune, un revenu inférieur (uniquement chez les femmes), le fait de vivre en milieu urbain, le statut de travailleur de première ligne ou l’absence de travail au cours de la semaine écoulée (uniquement chez les hommes), une santé mentale passable ou mauvaise, un faible sentiment d’appartenance à la communauté, des symptômes d’un trouble d’anxiété généralisée ou d’un trouble dépressif majeur, des idées suicidaires, une forte consommation d’alcool, une consommation quotidienne de cannabis, une consommation accrue d’alcool et de cannabis depuis le début de la pandémie, une diminution de la consommation d’alcool depuis le début de la pandémie (chez les hommes seulement), des préoccupations concernant la violence à la maison et des répercussions négatives associées à la pandémie. Conclusion La prévalence de l’ESPT au Canada varie considérablement selon les groupes sociodémographiques, et elle est plus fréquente chez les personnes présentant des indicateurs d’une faible santé mentale ou d’un faible état de bien-être, ainsi que chez les personnes qui ont été plus durement touchées par la pandémie de COVID-19. Il est important d’effectuer une surveillance continue et accrue de l’ESPT au Canada pour mieux comprendre et traiter le fardeau associé à cet état pathologique ainsi que les répercussions associées.